La Chapelle-Thouarault s'investit depuis longtemps dans des projets écologiques en gardant à cœur la volonté de relier les habitants de tous âges et origines et de préserver un cadre de vie apaisé, en harmonie avec la nature.
Situé à 5 minutes de son centre-bourg, La Niche aux Oiseaux est un quartier doté d’un paysage de grande qualité, qui préserve la trame bocagère existante. La végétation est installée et la relation entre les habitants et la nature qui les entoure se fait progressivement. Le quartier est relié aux espaces publics structurés par des chemins piétons et vélos.
Découvrez en images, la commune, son bien vivre ensemble, sa nature et son développement durable comme fil rouge.
Aujourd’hui, 90% du projet urbain de La Niche aux Oiseaux est réalisé. Découvrez l’îlot 17, composé des 8 derniers terrains constructibles de l’écoquartier !
8 derniers terrains constructibles de l'écoquartier
À quelques années d’horizon d’achèvement du quartier, le dernier îlot constructible composé de 8 terrains arborés et bordés de haies bocagères est dédié à la construction de maisons respectueuses de l'environnement, remplissant au moins l'un des 3 critères suivants :
- Installation de panneaux solaires en toiture ;
- Utilisation de matériaux biosourcés ou géosourcés (42 kg / m² de Surface de Plancher minimum)
- Construction d'une maison passive
Paroles d'habitants : une construction pas comme les autres
A quelques mètres de là, rue du Clos Daguenette sur un terrain de 520 m2, une autre construction s’élève – composée de bois, de paille et de terre – sur le concept bioclimatique. Accompagnés du cabinet d’architectes Bio Sève Habitat, spécialisé dans la construction de maisons avec des éco-matériaux et matériaux biosourcés, Mme et M. Brodard mettent du cœur à l’ouvrage dans leur future maison.
« Notre projet de construction a pour objectif de bénéficier des apports du soleil en termes de chaleur. La maison va bénéficier également d’une isolation à très fort potentiel, pour qu’elle soit très performante. Elle est construite à base de bois, de paille et de terre.
L’emploi de matériaux biosourcés est maximisé avec de la fibre de bois, de la laine de bois, de la ouate de cellulose et de la paille. Chez nous, la maison est isolée principalement avec de la paille de blé et de la paille d’orge, et pour certaines finitions, de la paille de lin qui a des propriétés mécaniques très intéressantes, notamment pour durcir la terre avec laquelle elle est mélangée. Les murs sont relativement épais et permettent d’avoir une bonne isolation.
La terre est utilisée sous formes d’enduits, qu’on va mettre en plusieurs couche. Enfin, pour le côté esthétique, un enduit de finition composé de terre et beaucoup moins d’eau est appliqué. Eventuellement, si la couleur de la terre ne venait pas à nous satisfaire, on pourrait rajouter des oxydes métalliques qui viendrait améliorer, colorer la couleur de la terre. Pour tout cela, nous sommes accompagnés par un professionnel, Fabrice Auvé, spécialiste de ces matériaux.
La terre utilisée n’est autre que celle qui vient du terrain. Les bottes de paille sont achetées à moins de 40 à 50 km autour du chantier. Notre bilan carbone n’est pas parfait, il est bien-sûr perfectible, mais il va plutôt dans le bon sens. Au total, ce sont 140 bottes de paille qui sont utilisées pour faire l’isolation de la maison, de différentes longueurs entre 70 et 90 cm. Elles nous permettent de faire l’ensemble de l’isolation ainsi que le rebouchage entre les bottes. »
En plus d’être accompagnés par des professionnels de la construction en matériaux bio-sourcés, Mme et M. Brodard on fait appel à l’association Empreinte, qui œuvre pour une protection active de l’environnement, et qui leur permet de faire appel à un réseau de personnes intéressées par ces techniques de construction, qui viennent participer au chantier, bénévolement. « Depuis le début de notre chantier, nous avons eu la visite d’une dizaine de bénévoles, qui viennent se former aux techniques de construction qu’on utilise. Le professionnel s’engage lui à activer son réseau et à accompagner les bénévoles dans l’apprentissage des techniques : la pose de la paille, la conception des différents enduits, leurs mises en place et au fur et à mesure, les corrections éventuelles. »
Pour participer aux prochains chantiers participatifs, contactez M. Brodard par mail : booster.terrik@gmail.com
Habiter une maison passive, c’est donc privilégier un mode de vie moins énergivore. La maison passive réussit la prouesse d'augmenter véritablement le confort ressenti dans la maison, tout en réduisant votre facture de chauffage.
Intéressé.e.s par ce projet ? Découvrez les terrains disponibles :