3 juin 2020 Vie d'un projet urbain à l'heure du covid-19 - #3 30 millions d'euros d'investissements
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Suite et fin de cette série d'articles sur la vie d'un projet urbain en période de crise sanitaire. Après avoir abordé les conditions de reprise des chantiers et la question du maintien du lien, entre professionnels et avec les habitants et acteurs des quartiers, nous achevons avec le volet économique et la recherche de solutions collectives pour limiter l'impact de la crise sur les secteurs de l'aménagement et de la construction.

 

UNE REPRISE DES CONSULTATIONS DÈS CET ÉTÉ

La période de confinement n’a pas seulement impacté la conduite des chantiers mais aussi les processus de consultation d’entreprises que Territoires coordonne sur l’ensemble de ses opérations urbaines. Ces démarches, centrales dans le cadre d’un projet urbain, ont dû être interrompues mais les études techniques se sont poursuivies avec les maîtres d’œuvres pour l’établissement des Dossiers de Consultation des Entreprises et reprennent aujourd’hui progressivement.

À partir de cet été et d’ici la fin de l’année, les appels d’offres lancés représenteront un investissement de 30 millions d’euros à l’échelle des opérations de Territoires sur la métropole rennaise.

 

SOUTENIR LES DYNAMIQUES ÉCONOMIQUES EN PLACE

Des consultations comme celles prévues pour les travaux de viabilisation vont permettre aux entreprises du BTP et des espaces verts de remplir leur carnet de commande, mais aussi et surtout, de continuer à accueillir de nouvelles entreprises créatrices d’emplois au sein de parcs d’activités.

C’est particulièrement le cas sur la zone d’activités du Chêne-Morand, à Cesson-Sévigné et sur le site en renouvellement de La Janais, labellisé Territoires d’industrie à Chartes-de-Bretagne qui représenteront à eux seuls plus de 13 millions d'euros d’investissements.

D’autres consultations seront lancées notamment sur la Courrouze, en lien avec la livraison du métro et l’aménagement du secteur d’activités Dominos, à Beauregard pour la finalisation du quartier (aires de jeux, espaces verts, mobilier urbain). Mais aussi sur les nouveaux quartiers des communes métropolitaines comme Orgères ou Nouvoitou.

 

UNE GESTION DE CRISE POSSIBLE GRÂCE À LA MOBILISATION DE L’ENSEMBLE DES ACTEURS D’UN PROJET

 

« J’ai été impressionné par la forte mobilisation de tous nos partenaires : les bureaux d’études, paysagistes, architectes, les CSPS, les entreprises, etc. Dès le début, nous avons fait le choix de donner plus de moyens à tous nos Coordonnateurs Sécurité Santé. Ils ont joué un rôle essentiel dans ce contexte complétement inhabituel pour nous. Ils ont su être à la fois exigeants, tout en faisant preuve de pragmatisme. Les entreprises ont également joué le jeu, elles avaient toutes conscience de la sécurité de leurs compagnons, certaines ont mis en place des précautions qui allaient au-delà des prescriptions.

 

Désormais, il convient de poursuivre cette dynamique collective et de rechercher ensemble des solutions pour absorber les incidences économiques liées à ce contexte exceptionnel. La totalité des impacts économiques du Covid 19 ne peut pas être à la charge du Maître d’Ouvrage, la prise en charge doit être partagée entre l’ensemble des parties prenantes. Je ne doute pas que nous trouverons des solutions qui permettront de continuer à améliorer durablement le cadre de vie des habitants de la métropole rennaise ».

 

Antoine Monnerie, Directeur opérationnel du développement chez Territoires Rennes

 

merci