2 avril 2019 Samsic à EuroRennes : le choix de l'ancrage breton
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Projet de renouvellement urbain bien engagé, EuroRennes poursuit son pari, celui d’étendre le centre-ville de Rennes en domptant la rupture formée par les voies ferrées. Un pari qui semble gagné sur le plan urbain mais plus encore sur le plan humain. Quartier mixte mais aussi quartier d’affaire, EuroRennes a gagné la confiance des entreprises, celles qui choisissent de s’y installer mais aussi celles qui participent à sa construction. En 2018, alors à la recherche d’un site à la hauteur de son développement, Samsic a porté son choix sur l’îlot Féval-Blériot, au coeur d’EuroRennes.

Relation de confiance et travail de proximité sont les deux ingrédients du partenariat qui s’est noué ici. Aux côtés de Rennes Métropole et de Samsic, quel rôle endosse l’aménageur ?

 

Territoires nous apporte son expérience et différents éclairages qui nous aident à prendre des décisions justes.

 

 

Entretien avec Thierry Geffroy, PDG de Samsic

 

"Le Groupe Samsic a doublé son chiffres d’affaire ces cinq dernières années. Pour nous,

les enjeux de demain seront non seulement français mais aussi européens. Ils concernent

autant nos activités d’origine que les nouveaux métiers qui s’y ajoutent par le biais des

nouvelles technologies, du digital, à destination de nos salariés mais aussi des immeubles

que nous entretenons et du bien-être de leurs occupants.

Demain, Samsic sera au carrefour de bien des environnements et de l’environnemental

lui-même. Nous avons pris la pleine mesure du rôle sociétal que notre groupe doit jouer.

Et en cela, notre ancrage au coeur de la métropole rennaise est un acte qui fait sens,

au même titre que d’autres groupes bretons. Nous sommes ouverts sur le monde mais

profondément bretons.

 

Actuellement, nous sommes implantés à Cesson-Sévigné, sur le site de la Rigourdière

(7 000 m²), et nous manquons de place. Avec la dimension internationale qui s’accroît

dans notre développement, nous ne pouvons pas imposer aux autres de venir jusqu’à nous.

Nous avons choisi de rester dans la métropole rennaise mais de raccourcir les distances

en se mettant au plus près de la gare de Rennes et donc de la LGV.

Quand nous avons rencontré les élus puis l’équipe de Territoires, nous avons ressenti une envie commune de bâtir un projet réussi pour nous mais aussi pour la métropole. Nous nous insérons dans un projet urbain qui projette des ambitions claires, mais on le fait en

répondant aux sujets et aux envies qui sont les nôtres, notamment au regard du rapport

à l’espace public et de l’accueil que nous devons à nos salariés. Nous respectons les

perspectives qui avaient été imaginées avec les urbanistes d’EuroRennes (FGP) en termes

de surfaces de plancher mais sans densité extrême. Nous voulons pouvoir offrir l’espace

nécessaire à la circulation des piétons. C’est un projet qui a une forte résonance avec notre

politique RSE*. Il intègre les volets environnemental, sportif et social. Et bien sûr, il s’insère

dans la vie rennaise et notamment dans cette volonté de réduire la place de la voiture dans

le centre de Rennes.

 

Ce qui est certain, c’est que Territoires a su structurer et baliser notre réflexion pour mener à bien le concours d’architectes et son objet final : 4 bâtiments pour un total de 32 000 m² de surfaces de plancher dans une mixité de formes et d’usages et, concernant la programmation de logements, en respect total avec le Programme local de l’habitat (PLH). Un tel projet, ce sont beaucoup de composantes qui s’additionnent et viennent complexifier l’approche selon les destinations des différents immeubles. 

 

Territoires nous apporte son expérience et différents éclairages qui nous aident à prendre des décisions justes. L’opérateur immobilier qui est aussi à nos côtés (Bâti Armor) ajoute encore à ce panel de compétences qui nous permet de dépasser les simples questions de goût ou de subjectivité, sur le choix des matériaux par exemple, la qualité environnementale, les performances énergétiques…
 

Parce qu’anticiper les pratiques de demain, c’est extrêmement complexe. Il vaut mieux être bien entouré, faire appel aux gens d’expérience. C’est comme cela que nous espérons à la fois nous inscrire dans la continuité de l’histoire urbaine et architecturale de Rennes mais aussi passer le temps, parce que le quartier EuroRennes restera une des principales portes d’entrée de Rennes pour encore quelques décennies."