Au Chêne Morand, le projet intègre, depuis ses débuts en 2017, la production et l’autoconsommation d’énergies renouvelables. En 2023, Agelia est la première entreprise à s’être installée. Demain Servicea, entreprise Adaptée (EA), employant 70 % de personnes en situation de handicap, s’y implantera également dans ses nouveaux locaux. Les premiers coups de pelle ont commencé.  Rencontre avec Erwan Pitois son dirigeant.

Comment a germé l’idée de vous installer au Chêne Morand ?

Nous cherchions à nous implanter à Rennes dans des locaux plus grands, tout en restant à l’intérieur de la rocade, pour répondre aux contraintes de mobilité de nos salariés et pour continuer d’assurer des prestations de qualité pour nos clients.

Les ambitions pour le Chêne Morand sont totalement en adéquation avec les valeurs et les objectifs que nous portons.

La rencontre avec Territoires Publics a totalement matché. Nous avons ressenti une réelle écoute et une prise en considération de nos besoins. Le cahier des charges spécifique pour cette zone (Référentiel Énergie Bas Carbone ndlr) nous convient car il s’inscrit complètement dans notre démarche RSE et tant qu’à le faire, on a envie de le faire à fond ! Il faut ajouter qu’un tel projet ne peut être parfaitement réalisé sans l’apport de compétences d’entreprises performantes pilotées par une maîtrise d’ouvrage experte telle que Be - Planing associé à un architecte comme François Michot.

Quelles sont les principales prescriptions pour la construction de votre bâtiment ?

Par exemple, pour l’installation de panneaux photovoltaïques, sur les toitures, nous avons optimisé les 800 m2 de notre bâtiment. Soit une production de solaire pour laquelle on est allé au maximum de ce qu’il était possible de faire et qui nous permet d’atteindre l’autosuffisance.
Pour l’aspect paysager, nous avons conservé les sols naturels pour leur perméabilité, nous avons choisi des essences locales, chênes, hêtres, dans un esprit de village et de verdure à l’anglaise ! Côté matériaux, nous avons utilisé le moins de béton possible et préféré le bois. À l’intérieur, nous utilisons des peintures à base d’algues, des sols naturels…

Quel genre de difficultés avez-vous rencontré ?

Territoires Publics a été l’écoute pour nos arbitrages avec des discussions constructives à chaque fois. Par exemple pour les parkings, nous avons fait le choix de planter des arbres, cela nous paraît plus naturel que d’installer des ombrières.

Quelles sont vos attentes pour la suite ?

Ce projet permet à 140 personnes de continuer à travailler et vivre à Rennes. J’ai hâte de voir le Chêne Morand s’aménager. Ce n’est pas rien d’imaginer et de planifier une zone aussi ambitieuse avec un aménageur, en conservant un écrin de verdure, en permettant aux entreprises d’être attractives, et en apportant des équipements. Un bâtiment c’est une empreinte pour le territoire et pour les générations qui viennent.

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